Réaction de la Mutualité chrétienne à l’accord dento-mutuelliste
Les mutualités sont non seulement parvenues ces dernières 24 heures à un accord avec les médecins mais également avec les dentistes. Ce dernier a été conclu ce jeudi en début de soirée.
Elise Derroitte, vice-présidente de la MC : « C’est une bonne chose pour tous les patients. Ils savent ainsi à l’avance ce qu’ils devront débourser chez un dentiste conventionné. C’est essentiel. Si les patients craignent le montant d’une facture, il existe un risque réel qu’ils remettent leurs soins à plus tard. Or en matière de soins dentaires, la prévention et l'intervention précoce sont essentielles pour éviter l'aggravation de la situation. »
Cet accord intervient alors que le contexte budgétaire est plus que jamais difficile. L'accord contient entre autres une solution pour les patients bénéficiant de l’intervention majorée et nécessitant un traitement orthodontique. Ils risquaient de ne pas trouver d’orthodontiste à la suite de l’implémentation de l’interdiction des suppléments. Un compromis a été trouvé, qui garantit la sécurité tarifaire pour les patients bénéficiant d'une intervention majorée, grâce à des factures maximales temporaires.
Elise Derroitte : « Nous espérons que grâce à ce compromis, à un nombre suffisant d'orthodontistes d'adhéront à l'accord et que les patients bénéficiant d'une intervention majorée trouveront suffisamment de dentistes pour les prendre en charge. »
De plus, des mesures supplémentaires seront mises en place pour les dentistes prenant en charge des patients en situation de handicap. Les traitements orthodontiques précoces chez l'enfant pourront débuter un an plus tard, permettant ainsi aux enfants dont les premières dents apparaissent tardivement de bénéficier de ce traitement préventif.
Enfin, des travaux supplémentaires sont en cours sur la création d’un dossier dentaire partagé.